Je souhaite, à travers Le Dernier Homme, aborder la force de l’art dans notre civilisation, le message que peut porter une œuvre et l’écho qu’elle peut avoir à travers le temps et l’histoire.
Après une extinction soudaine de l’espère humaine, la nature a repris ses droits, laissant les deux derniers survivants complètement dominés par elle.
Hélios et Luther nous mettent ici face à un retour de l’homme à son animalité perdue. C’est cet aspect que je souhaite mettre en avant dans la première partie du film à travers des instincts redevenus primaires, une communication qui s’est appauvrie avec le temps et la survie comme seul objectif, avec tout ce qu’elle engendre de souffrance et de difficulté, mais aussi d’intelligence et d’habileté.
Mais l’Homme reste Homme, et comme partout où la vie humaine s’est développée, l’art l’a accompagné. Hélios utilisera l’art comme un ultime besoin de créer, faute de procréer. L’œuvre illustrera la résolution de l’existence de l’espèce humaine, comme un dernier message de vie.