Face-à-face avec Olivier Poisson


Pourquoi avoir créé l’association ?

Cette association est un outil pour défendre des projets autoproduits ou coproduits, à faibles moyens. Nous servons de support et de facilitateur pour les tournages.

Quel rôle avez-vous dans l’association ?

Je suis un des fondateurs actifs, je m’occupe de créer du contenu, des événements et de la production de projet.

Pouvez-vous nous parler de vos projets au sein de l’association ?

L’association est évidemment un support pour produire aussi mes propres projets, j’ai commencé par produire avec l’association mon premier court en 2016 (Les rêves du plongeur), puis Le Dernier Homme en 2018, des films qui ont rassemblés des équipes de 35 personnes et ont coûtés environ 20 000 euros chacun. L’association a donc servi de boîte de production, pour porter le projet.
Aujourd’hui je suis en écriture avec Julien Lilti sur un projet de court appelé « Détaché » mais il est peu probable que l’association porte seule ce projet.

Préférez-vous réaliser ou écrire des scénarios ?

Un film s’écrit plusieurs fois, seul devant le papier, et c’est un moment très confortable. Au tournage, la pression est omniprésente mais on y découvre la réalité de notre film et au montage nous devons tirer le meilleur de la matière première en privilégiant le « dieux » c’est-à-dire la forme finale qui résumera l’ensemble de la démarche artistique.

Votre film culte d’enfance ?

« A la poursuite du diamant vert » de Robert Zemeckis.

Un réalisateur avec qui vous aimeriez avoir une conversation ?

Emir Kusturica qui a réalisé mon film culte de jeune adulte « Chat noir chat blanc ».

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